Cette année, l’épreuve ELVI évolue. Plus de version, uniquement un thème et plusieurs documents. Vous pouvez retrouver toutes les modalités de la nouvelle épreuve ici. Comme toutes les épreuves du concours, le thème est une épreuve d’apparence très rude mais qui en réalité est seulement technique. Désormais, l’épreuve de thème représente 20% de la note finale de langues ECG/ECT ELVI et consiste en un texte issu d’un corpus littéraire ou journalistique que les candidats devront traduire. Considéré à tort comme une épreuve mineure par rapport aux essais, le thème représente justement l’opportunité de remporter beaucoup de points facilement. Voici quelques conseils pour réussir l’épreuve de thème selon que vous connaissez plus ou moins la traduction demandée.
Petit rappel des attendus en thème
Le candidat devra réaliser une traduction de 200 mots d’une partie du document en français du dossier vers la langue cible. Le candidat traduit uniquement la partie du texte sélectionné. L’épreuve du Thème est très redoutable. En effet, elle vérifie la capacité rédactionnelle de l’étudiant (syntaxe, orthographe, grammaire) de l’étudiant dans la langue étudiée, c’est-à-dire l’Anglais ici. Il est impératif de maîtriser la langue anglaise pour exceller en Thème. Tout y passe: Conjugaison, règles de Grammaire farfelues, Vocabulaire spécifique mais aussi Vocabulaire du quotidien, Expressions Idiomatiques…
Comment réaliser une bonne Thème ? Au-delà de la maîtrise de l’Anglais, il est essentiel de comprendre l’esprit de l’épreuve. Tout d’abord, il s’agit de retranscrire l’idée, et non pas faire du mot à mot. En effet, les tournures de phrases sont différentes en Français et en Anglais. Ce qui compte, c’est que l’idée s’y retrouve avec le même registre de langue.
Exemple : si le texte est un texte « philosophique », le registre de langue est soutenu. Il faut alors traduire le texte en utilisant un vocabulaire soutenu.
Exemple : si le texte est un extrait de livre, le registre de langue est plus souvent courant, parfois familier. Il faut alors traduire le texte en maintenant ce même registre.
En résumé :
- Bonne maîtrise de la langue anglaise et de ses bases
- Traduire une phrase en reformulant (différences de tournures entre le Français et l’Anglais
- Ne pas traduire mot à mot
- Garder le même registre de langue.
Cas n°1 : Je connais la formule appropriée (plusieurs options)
Dans le cas où vous avez plusieurs traductions possibles en tête :
- En DS, j’applique la traduction qui me semble la plus poussée. Une erreur corrigée en DS est une erreur évitée en concours. Ainsi, n’hésitez pas à vous tromper et tenter des formulations plus soutenues ou des structures de phrases plus complexes.
- Aux concours, j’essaie de trouver le meilleur compromis entre une traduction de bonne qualité et cohérente, et une traduction en laquelle vous avez confiance. Soyez sûr de ce que vous avancez, rien ne doit être laissé au hasard, aucun point ne doit être négligé.
Microsoft Word – Guide de survie – Le thème.docx
Cas n°2 : Je connais la formule appropriée (une option)
Ici, c’est l’autoroute, rien de difficile. Je traduis directement sans perdre de temps, on a qu’une seule option donc inutile d’optimiser à n’en plus finir. On aurait peut-être une meilleure traduction si on réfléchissait plusieurs minutes mais rappelez-vous, votre pire ennemi est paradoxalement votre meilleur ami : le temps. Si vous en manquez, vous risquez de ne pas finir votre copie, ce qui ne vaut pas le coup juste pour gratter 0.25 points de plus.
Cas n°3 : Je doute
C’est normal, que ce soit en DS ou en concours, vous douterez forcément à un moment de votre traduction. Comme nous l’avons déjà dit, en DS c’est l’occasion de tenter des erreurs que vous ne pourrez pas vous permettre le jour J. Ici on se concentre sur les concours. C’est délicat. En n’ayant pas confiance en votre traduction, vous risquez d’opter pour un terme ou une tournure de phrase moins adaptée. Inversement, vous pouvez très bien douter sur un terme faux et finalement vous rappeler de la traduction exacte. Dans ces deux cas, nous préconisons de ne pas trop réfléchir. Soit, si au bout de 20 secondes vous n’avez pas de nouveau terme, écrivez celui qui vous est venu initialement et poursuivez, le temps est précieux, vous vous rattraperez sur d’autres points.
Cas n°4 : Je ne connais pas la formule appropriée
Le cas le plus stressant. On sent généralement que l’on ne peut continuer la traduction si l’on est bloqué. Heureusement pour vous, cette impression est évidemment fausse. Ici on utilise deux voire trois ressources :
- la langue
- le contexte
- le français (si possible)
En clair, vous allez utiliser la langue étudiée pour trouver des mots qui pourraient se rapprocher du mot bloquant : racines, suffixes, préfixes, tout est important.
Deuxièmement, étudiez le contexte de la traduction, la situation, le récit peuvent précieusement vous aider. Prenez environ une trentaine de secondes pour faire tout cela. Attention ! Ceci n’est pas une méthode miracle, mais mieux vaut tenter cela plutôt que de voir un point retiré sur la copie pour omission.
Bon courage à tous pour vos révisions !
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