L’épreuve d’ESH (Économie – Sociologie – Histoire) est souvent redoutée par les étudiants de prépa ECG. En effet, les attentes des jurys sont très élevées et la moindre erreur peut conduire à une note éliminatoire. Le hors sujet est un danger qui guette tous les candidats. Dans cet article, nous allons vous donner 3 conseils pour éviter le hors sujet en ESH.
Comprendre les termes clés du sujet
Comprendre les termes du sujet est la première étape pour éviter le hors sujet en ESH. En effet, les sujets d’ESH reposent généralement sur des des concepts économiques complexes qui jalonnent le programme d’ESH. Ces termes apparaissent généralement dans les titres / sous-titres des différents chapitres ou interviennent régulièrement dans votre cours. Il est primordial de les maîtriser parfaitement. Pour ce faire, nul autre choix que de les apprendre par cœur.
À titre d’exemple la « compétitivité » est un concept récurrent dans les sujets d’ESH. Il est donc essentiel de comprendre la polysémie de ce terme qui peut désigner à la fois la compétitivité-prix et la compétitivité-hors prix. Privilégiez les définitions d’auteurs et ne vous limitez pas à une seule définition notamment pour les termes les plus fréquents au concours (croissance, développement, inflation, libre échange, mondialisation…). Prenez le temps de vous constituer une fichette de définitions que vous compléterez au fur et à mesure de l’année. Veillez à la structurer par module et à regrouper les concepts proches (exemple : croissance / développement) sur une seule et même page.
La maitrise des concepts clés est donc plus qu’essentielle. Faites en sorte que dès l’introduction votre correcteur puisse s’assurer de votre bonne compréhension des concepts clés. Car malheureusement « trop peu de candidats comprennent l’intérêt réel de définir les termes du sujet et exploitent leur définition dans le corps du développement » (rapport de jury HEC 2020).
Appréhender les tensions / subtilités du sujet d’ESH
La deuxième étape pour éviter le hors sujet en ESH est déterminante. Il s’agit d’appréhender les tensions ou les problématiques du sujet en posant les bonnes questions. Pourquoi ce sujet a-t-il été posé ? En quoi y a-t-il plusieurs acceptions du sujet ? Pourquoi est-ce un sujet complexe qui nécessite une réponse en quatre heures ? Tout cela se joue dans la phase de problématisation du sujet.
Il est important de comprendre ce qui pose problème dans le sujet et d’identifier les différentes interprétations possibles. Les termes annexes, c’est-à-dire les termes qui entourent le sujet, donnent au sujet sa singularité. En effet, ils permettent de décortiquer les subtilités du sujet et d’en analyser les différentes implications.
Votre analyse doit porter sur l’intégralité des termes du sujet. Comptez les termes s’il le faut et veillez à n’en omettre aucun lorsque vous planchez sur le sujet au brouillon. Les concepteurs ne laissent rien au hasard, deux sujets qui paraissent identiques peuvent avoir des implications tout à fait différentes.
À titre d’exemple voici deux sujets qui semblent similaires : « une croissance sans fin ? » et « la croissance économique peut-elle être infinie ? ». Ces deux sujets portent sur la finitude de la croissance et sont posés sous forme interrogative. Néanmoins, dans le cas du second sujet votre restitution devra porter exclusivement sur le « peut-elle être ». Autrement dit, ce sujet introduit la dimension de possibilité ou de faisabilité. Ainsi, la question posée est de savoir s’il est possible ou non d’avoir une croissance économique infinie. La portée du second sujet est donc bien plus restreinte que celle du premier sujet. Les attentes des correcteurs seront donc tout à fait différentes.
De nouveau, le rapport de jury HEC 2020 nous rappelle à quel point ce travail d’analyse est primordial : « faute de baliser le sujet en réfléchissant aux termes proposés, de nombreux candidats cherchent à tout prix à replacer des fiches de cours sur la croissance. ».
S’entraîner à construire des plans
Le moyen le plus efficace de ne pas tomber dans le hors sujet le jour J reste la pratique !
Il est essentiel de s’entraîner régulièrement sur différents types de sujets pour être en mesure de réagir correctement face à des questions variées et pour développer une méthode de résolution efficace. La pratique permet également de se familiariser avec les différents types de sujets et de savoir comment élaborer des plans cohérents pour répondre aux questions posées.
Il est recommandé de consacrer au moins 45 minutes à une heure pour chaque thème abordé au programme et d’analyser les corrections, en utilisant les rapports de jury ou les bonnes copies trouvées sur internet. En effectuant ce travail régulièrement dès la première année, vous pouvez être sûr(e) que vous serez en mesure de bien répondre aux questions le jour du concours et d’éviter de tomber dans le hors sujet.
L’ESH avec Mission Prépa
Il vous faut donc travailler sur des sujets variés et de divers niveaux de difficulté pour performer aux concours. Les annales des concours précédents sont une excellente source d’exercices. Il est également important de se faire corriger régulièrement pour progresser.
Mission Prépa accompagne depuis plus de 4 ans des centaines d’étudiants en ESH, en proposant des cours et des entrainements rédigés pour performer. Cliquez-ici pour accéder à nos fiches complètes synthétisant ce qu’il vous faut savoir dans chaque chapitre pour être capable de traiter n’importe quel sujet de concours.