La géopolitique, c’est compliqué
Tout ce qu’on ne vous dit pas sur la GÉOPOLITIQUE en prépa
La géopolitique est souvent désignée comme la bête noire des étudiants en voie ECS. La réalité, c’est que cette discipline se pratique au quotidien. Une discussion avec une connaissance autour d’un café sur les dernières restrictions en matière de données informatisée, un débat sur les dernières manifestations ayant eu lieu à Paris ou à Mexico, les dernières péripéties d’Elon Musk … TOUT est géopolitique.
Bien plus qu’une matière scolaire, elle constitue la véritable culture générale que tout citoyen éclairé devrait être en mesure d’acquérir. Comprendre les phénomènes à différentes échelles, c’est s’ouvrir au monde, c’est s’ouvrir aux autres. Prenez le temps de prendre du recul sur les évènements qui vous entourent au quotidien et dans l’actualité, et vous exercerez naturellement votre raisonnement géopolitique.
Si vous considérez cette matière comme une contrainte absolue en termes d’énergie à y consacrer étant donné l’étendue du programme, vous ne dépasserez jamais la moyenne. Un raisonnement géopolitique efficace au concours, ce n’est ni plus ni moins qu’une discussion de famille dans laquelle on vous demande de défendre votre point de vue et d’argumenter de manière démonstrative sur les phénomènes qui nous entourent.
La géopolitique, ce n’est ni plus ni moins que le Game of Thrones des relations internationales. Et comme Ned Stark, ce ne sont pas forcément ceux qui ont l’air le plus légitime qui gagnent la partie d’échec.
Comment percer en géopolitique au concours ?
Pour performer au concours, il faut sortir des clichés. De fait, tous les candidats disposeront d’un background de connaissance à peu près similaire. La différence ne se fera pas sur la quantité d’informations à votre disposition mais à l’usage et à la pertinence dont vous ferez preuve. Pour espérer avoir plus de 15, il faut vous démarquer par votre troisième partie.
Comment se démarquer sur la troisième partie ?
La majorité des candidats peinent à fournir une prise de recul globale et critique et c’est pourtant là la clé. Pour pouvoir être en mesure de la réaliser, il vous faut lire des dissertations, beaucoup de dissertations, d’articles, de façons d’écrire. C’est ainsi que les mécaniques de raisonnement vont devenir de plus en plus fréquentes et automatiques. Il est primordial de multiplier les sources d’informations : podcast, vidéos YouTube, journaux, documentaires … TOUT est bon à prendre, chaque débat est une occasion d’affiner votre raisonnement géopolitique et d’être plus rapide au concours.
Par ailleurs, si ce n’est pas déjà le cas, votre approche de la géopolitique doit absolument changer pour réellement performer. Raisonner, débattre sur des enjeux complexes et multiscalaires doit devenir un jeu, un plaisir dans le meilleur des cas. Cela se ressentira dans votre copie. Trop de candidats restent bien trop scolaires et font preuve d’une démonstration inerte en accumulant une exposition de connaissances et de raisonnements plagiés.
Votre propre perception du monde couplée aux approches théoriques développées lors des cours de vos professeurs contribuent ainsi à un onctueux mélange de démonstration contradictoire. Ne jamais tomber dans l’évidence et prôner la nuance de manière permanente seront vos meilleurs alliés. Tout le monde est capable de proposer une dissertation de haute qualité sans forcément en faire des tonnes. En effet, le correcteur recherche l’efficacité et l’optimisation dans votre raisonnement. Vous en êtes capables, et si nécessaire Mission Prépa peut vous accompagner et vous faire progresser de manière plus poussée. Et n’oubliez pas, c’est en racontant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. Soyez vous-même !