Intégrer une parisienne après une « prépa de proximité »

par | 15 Sep 2022 | Astuces & Conseils

Salut ! Moi c’est Maxime et je suis actuellement étudiant à l’ESCP. J’ai passé trois ans dans une petite prépa peu connue à Valence (Camille Vernet). Dans ma prépa, intégrer une parisienne n’est absolument pas la norme, à en croire les réactions de mes camarades à l’ESCP quand je leur annonçais d’où je venais : « belle perf », « ah oui, c’est où ça Valence ? », et à en croire les statistiques : trois top 3 en cinq ans…

Les principaux freins à être dans une « prépa de proximité »

On ne va pas se mentir, être dans une prépa de proximité n’a pas que des avantages, surtout si ton but est d’intégrer une parisienne. Le problème ce ne sont pas les profs : ils sont aussi qualifiés qu’ailleurs et enseignent pour la plupart très bien leur matière. Selon moi, l’attitude qui diffère entre les professeurs d’une prépa comme la mienne et ceux d’une « grosse prépa » est qu’ils ne mettent pas vraiment de pression : globalement toute la promotion passe en deuxième année, il suffit vraiment de faire le minimum syndical. Cela ne pousse donc pas vraiment à travailler.

Un autre frein est l’environnement de travail. Tu n’es pas au milieu de gens qui visent une prépa parisienne : cela peut être difficile d’être stimulé dans ces conditions. Cependant, tout n’est pas perdu.

Et dernier point, il est vrai qu’on n’est pas vraiment à égalité avec les plus grosses prépas. Par exemple, je n’ai jamais travaillé des épreuves orales d’HEC comme le tryptique. Si j’avais été admissible à HEC j’aurais été bien embêté.

L’importance d’y croire pour intégrer une parisienne

Le plus gros frein que se mettent de nombreux étudiants de prépa de proximité est un frein mental. Ils se disent qu’ils ne peuvent viser qu’au mieux une école du top 10. Mais bon nombre d’entre eux, s’ils avaient visé plus haut dès le départ, se retrouveraient avec une école mieux classée.

Alors oui il y a des freins à être dans une prépa de proximité, mais rien n’est joué à l’avance : tout se joue le jour des concours. Pour moi, il y a une clé à la réussite : il faut y croire. Il faut y croire tout le long des deux (voire trois) années, il faut y croire le jour des concours, il faut y croire lors des oraux. Le jour des concours, tu es au même stade que l’ensemble des préparationnaires de France. Tout se joue en quatre heures, et c’est le moment de montrer que tu y crois.

Voilà, maintenant que tu y crois dur comme fer, il n’y a aucun mal à dire à tes profs et tes camarades que tu vises une école haute dans le classement. Mais dorénavant il faut se donner les moyens de réussir. Alors tu devras surmonter les freins que j’ai évoqués plus tôt. Comment faire ?

Les conseils que j’aurais aimé avoir dès le début de ma première année

Premièrement, tu vas devoir travailler plus que tes autres camarades de classe qui visent des écoles plus basses dans le classement. Travailler plus, certes, mais surtout travailler mieux. C’est là qu’entrent en jeu les avantages d’être dans une petite prépa. Pour moi, la clé de toute la prépa c’est l’efficacité au travail. Pour cela, il faut savoir séparer très clairement les temps de pause et les temps de travail. Personnellement, j’entrais dans mon planning tous mes temps de pause, toutes mes soirées… Ces temps de pause permettent de vraiment souffler, et d’ensuite se remettre au travail véritablement.

Un autre avantage à être dans une petite prépa est qu’on est souvent moins que dans les grosses classes préparatoires : dans ma classe on était environ 20 élèves. Ainsi, tu vas pouvoir avoir une relation privilégiée avec tes profs. Ils pourront te prodiguer des conseils personnels, tu pourras leur parler si tu as un problème… Par exemple, il y a certaines fois lors de ma cube où mon prof de maths me faisait des DS type Maths 1, seulement pour moi.

Comme je l’ai déjà dit, être dans une prépa de proximité c’est moins de pression. Cela peut être un frein pour certains, mais finalement cela s’est révélé pour moi être un avantage. Je n’étais pas sous pression, et je gérais mes coups de mou comme je le souhaitais : si je n’étais pas d’humeur à travailler pendant trois jours, personne n’allait me le reprocher. Et puis, c’est quand même plus sympa de travailler dans un environnement où le stress est absent.

Finalement, il y a certaines personnes (comme moi) pour qui être dans une prépa de proximité est un réel avantage : moins de pression, ambiance plus chill… Cela ne correspond pas à tout le monde et c’est normal. C’est vraiment une question de profil, mais votre profil ne définit pas votre admission.

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