Prérequis et objectif de la Contraction de Texte
L’objectif de la Contraction de Texte est de résumé un texte de 4000 mots en 400. Il ne faut en aucun cas interpréter ! Il s’agit de retranscrire de façon linéaire la pensée de l’auteur tout en reformulant. C’est une question de compréhension.
Voici les éléments clés de l’épreuve à respecter :
- 400 mots +/- 5% = [380-420 mots]
- Pas de fautes de syntaxe ni d’orthographe
- Copie parfaite (absence de ratures)
- Garder la structure du texte proposé
- Mettre // tous les 50 mots
- Spécifier 50, 100… dans la marge
La Contraction se divise en trois parties. Il est possible de faire 5 Parties en incluant une Introduction et une Conclusion. Mais sur 400 mots, ce n’est pas forcément légitime. Très souvent, la progression de la pensée de l’auteur se décompose en trois axes :
- La pensée actuelle concernant ce sujet
- Les limites de cette pensée
- Sa nouvelle proposition concernant le thème abordé.
Vous êtes l’auteur. N’utilisez jamais « X dit que »... :
Pour faire simple, c’est comme si vous aviez écrit un livre de 4000 mots, et que votre maison d’édition vous demande de le résumer en 400 mots afin de savoir s’il sera édité ou non. C’est pourquoi vous devez juste retranscrire les grandes idées sans les interpréter. Aussi, les exemples ne sont que très rarement intéressants (sauf cas exceptionnel), donc à retirer d’une Contraction.
Ce que disent les rapports de jury
« L’épreuve s’est montrée tout aussi discriminante que les années précédentes. En effet, cette année, deux critères, entre autres, ont permis de différencier les copies : la restitution précise des arguments et de leur progression, la qualité de la reformulation. Les correcteurs ont ainsi eu la satisfaction de pouvoir gratifier certaines copies des notes maximales (de 18 à 20) tout en en sanctionnant d’autres manifestement insuffisantes (1 à 4).
Les correcteurs relèvent toujours une part relativement élevée de copies ne se conformant pas à la méthodologie. Qu’il soit donc ici rappelé que les mots utilisés sont systématiquement recomptés et qu’en cas de dépassement de format, le correcteur applique tout aussi systématiquement les pénalités prévues. Par ailleurs, l’énoncé de l’épreuve exige que les décomptes cumulatifs des cinquantaines (50, 100, 150…) soient reportés en marge et que le nombre total de mots soit indiqué en fin de copie. L’absence de ces décomptes ou leur inexactitude systématique entraîne des pénalités. Enfin la dissimulation, volontaire ou non, d’un dépassement entraîne également des pénalités.
La correction de la langue reste l’un des points importants de l’évaluation des copies: le jury a maintenu le barème de pénalités en vigueur les années précédentes. Pour rappel, de la quatrième à la sixième faute caractérisée, une pénalité globale d’un point est retenue ; de la septième à la neuvième faute, deux points sont en tout enlevés ; de la dixième à la douzième faute, trois points sont ôtés au candidat. Au-delà, celui-ci perd quatre points. Les correcteurs notent que les copies gravement déficientes sur le plan de l’orthographe et de la syntaxe sont très minoritaires. Cependant, les copies pénalisées pour des fautes de langue restent trop nombreuses. Malgré les conseils répétés du jury, les candidats reproduisent les fautes de leurs prédécesseurs et en inventent parfois de nouvelles. » Rapport de jury HEC 2011